OTTAWA - Les problèmes de santé mentale ne sont plus un secret, surtout depuis la pandémie. Confrontés à eux-mêmes, isolés ou parfois pas assez, les Canadiens ont fait exploser les listes d’attente chez les psychologues. Pourtant, il y a bien une communauté pour qui parler de santé mentale, ce n’est pas évident.
« Parfois la détresse dépasse le seuil du “ça va aller”. Il n’y a pas un modèle unique pour lire la souffrance ou définir la guérison. On a besoin d’approches différentes », clame Yann Vivette Tsobgni, clinicienne en santé mentale et chercheure affiliée à l’Université Laurentienne.